Longtemps repoussé pour diverses raisons, aujourd'hui était le dernier jour pour enfin le voir : le Mont Fuji! ^°^
Je n'avais pas eu la chance de pouvoir l'approcher lors de mon premier séjour-circuit au Japon, je ne pouvais pas passer à côté de l'occasion. C'est ainsi que Mathieu, sa frangine, Salim et moi-même (pas Ryô qui était hélas à court d'argent pour le transport...) avons décidé d'approcher la fameuse montagne et carrément, de la monter.
Arrivés à 18h30 Shinjuku pour prendre une navette qui nous déposerait à la 5ème station du Fuji-san, mauvaise surprise : bus complet. La solution de rechange, prendre une autre navette qui nous emmène moins loin et prendre ensuite un autre bus avec les 20 mn de battement que l'on aurait. Comme nous sommes très motivés et que partir à la "one-again" ne nous fait pas peur, nous prenons. Mauvaise surprise suivante : un embouteillage monstre dans Tôkyô qui nous retient plus de 30 mn, on repassera pour la correspondance... TT
Nous arrivons tous les 3 à la gare de Kawaguchiko super tard et la seule solution qui se présentait à nous : le taxi. A 15 000 yens la course, ça douille. Mais maintenant que nous sommes là...
Ce qui est bien avec les taxis jap' et que l'on a pas encore en France : un écran qui te rappelle que tu dépasses la vitesse autorisée. XD notre chauffeur roulait plus vite qu'il n'aurait dû, mais il a bien fait car nous avions du pain sur la planche.
Une petite heure à zigzaguer sur les routes sinueuses de montagne après, nous arrivons à notre destination à 23h30, retrouvons la frangine de Mathieu qui était déjà sur place depuis l'après-midi et faisons une halte dans une boutique pour acheter des bâtons de pélerins.
Et après, c'est l'aventure. Nous avons moins de 4 heures pour escalader le Fuji, ce qui prend normalement 5 heures. La première demi-heure se fait tranquille mais après, Mathieu (pour qui le sport d'un très haut niveau est une seconde nature) finit par partir en avant, moi sur ses talons (j'étais super motivée XD XD).
Résultat? Un truc complètement fou : on a escaladé à la lumière de son écran de portable ce qui était, après confirmation au lendemain, le parcours dit "hard" de la randonnée. J'ai sué sang et eau et ai été soumise à une telle pression physique que j'en avais les nerfs qui lâchaient à la fin. Cette montée était pire que la Death March des Devils Bats dans Eyeshield 21. Entre les pentes ultra raides, le sol sableux qui glisse et les pentes escarpées de rochers qui transformaient parfois la randonnée en treck, c'était l'Enfer! Et encore, pensez que Mathieu s'est fait au moins la moitié du chemin en yukata... et en geta (soques de bois que l'on porte en général avec le yukata)!!! Les japonais que l'on croisait aux différents refuges qui jalonnaient le parcours n'en revenaient pas et ont même réclamé des photos avec lui. Trop drôle!

Mais quel fou... ^^

Ce garçon n'est pas humain. Et il trace en plus, le bougre! Essayez de suivre un sportif confirmé quand vous ne faites jamais de sport! XD N'empêche, même si je crevais de chaud et de froid, même si je sentais mes poumons dans ma gorge et que ma respiration était dans un état lamentable, j'étais vraiment fière de moi quand nous sommes arrivés vers les 3h45 du matin presque au sommet du Mont Fuji. Il restait encore au moins 2 refuges à faire, mais nous n'avions plus le temps si nous voulions voir le lever du soleil dans un coin tranquille.
Le lever du soleil sur le toit du Japon après avoir poussé vos limites phyiques jusqu'à l'extrême, même grelottant de froid par environ 5°C, c'est un spectacle et des sensations que je ne saurai vous décrire. Mes sentiments et mes impressions sur ce moment privilégié au-dessus des nuages et sur tout ce qu'il y a eu avant me suivront jusque dans la tombe. Inoubliable.

Les premières lueurs du jour à plus de 2000m de haut

Nous sommes repartis vers les 5h30 pour la descente. J'ai naïvement cru que la descente serait plus facile que la montée (avec ce que j'ai enduré, n'importe qui penserait pareil... T.T), ben non! C'est raide. TRES raide et avec le sol qui glisse beaucoup. N'empêche qu'on a descendu en 2 heures ce qu'on aurait dû descendre en 3 heures (merci encore pour cette galopade effreinée en pleine descente, Mathieu XP Mais je ne regrette rien). Le retour à la station vers les 8h00 nous est apparue comme une délivrance. Une bonne barquette de yakisoba et une boisson énergisante pour fêter notre exploit et nous repartons peu après en bus pour Kawaguchiko et re-reprendre le bus pour Shinjuku dans lequel nous nous sommes endormis comme des masses. XD
De retour sur Tôkyô, j'ai speedé comme une dingue pour arriver à temps à l'appart et terminer de fermer mes valises avant l'inspection des lieux pour rendre nos clés. Même pas le temps de me reposer, ma dernière soirée se fera de la meilleure des façons : soirée nuit blanche no-life otaku devant des épisodes de Eyeshield 21 (excellent anime auquel j'ai été initiée de façon intensive XD) devant un tas de cochonneries achetées au conbini du coin. XD Je vous laisse deviner mon état pour le départ  fixé à 6h00...

Je vous rassure, on n'a pas tout mangé

YA-HA!!!

Encore un post en retard, je sais, je sais, je manque de sérieux. Aussi, je me permets de squatter le PC de Mathieu tant qu'il a le dos tourné pour faire mon post du 25. ^^
Ce 25, ce qui était prévu au programme, c'était évidemment le feu d'artifice qui a lieu tous les juillet à Asakusa près du fleuve Sumida. Il fait venir plus de 900 000 personnes et oppose deux compagnies artificières pendant 1h30. Le délire que l'on s'est imposé : le faire de façon locale, je parle bien sûr des yukata, les kimonos de coton léger.
Comme tout le monde n'avait pas tout ce qu'il fallait, petit shopping en urgence sur Harajuku avant l'arrivée de Mathieu et son ami Salim avant de partir comme des flèches à Shinjuku où Anne-Lise disait avoir trouvé un matsuri. Quatre "grands-yeux" en yukata dans une rue jeune bardée de monde, je vous dis pas le tableau, c'était super drôle. ^^ Aller-retour super rapide à Shinjuku car le matsuri était terminé et il fallait repartir tout de suite pour ne pas rater le feu d'artifice. Hélas, arrivée sur place, nous avons payé très cher notre retard : des rues barrées pire que lors d'une arrivée de voiture présidentielle, une foule dense et très bruyante (mais des gaijin en yukata de façon récurrente, nous ne nous sentions pas seuls XD) et un feu d'artifice... invisible derrière les grands immeubles. On a carrément dû aller dans la Nakamise-Dori du temple de Senso-Ji pour voir quelque chose d'à peu près potable.

Z'avez vu mes bodygards? XD

Terrible déception aussi quant à la qualité, je parie que "les Nuits de Feu" de Chantilly sont mille fois plus spectactulaires... -____-'''' Petit point positif et amusant : deux japonaises en yukata m'ont demandé de poser avec elles le temps d'une photo. Qui sait, peut-être ai-je fini sur un mur des bizarreries quelque part dans la capitale? XD "La gaijin en kimono rose et obi noué main alors que nous autres japonaises achetons des obi déjà noués"! LOL. J'ai aussi eu droit à un "Ah! Kawaii (=mignon)!" d'une vieille dame qui sortait d'un restaurant quand elle m'a apperçue, c'était super flatteur.
La soirée ne s'est pas achevée ici pour autant, non non non! Après le traditionnel, on passe au trash avec une sortie à minuit à Shibuya pour participer à l'énormissime Tôkyô Decadence, une sorte de réunion dans un café branché de toutes les créatures colorées et bariolées de la capitale. Mais alors, attention, hein! Quand je dis "bariolées", c'est pire que ce que vous pensez. Il y avait du gothique, du métalleux, du cosplay, du SM (un homme habillé tout de cuir et monté sur échasses faisait un "poney humain" que l'on pouvait monter sur la selle fixée dans son dos pour des photos, super space!!! o_O), des hommes habillés en femme, un vampire... bref tout et n'importe quoi dans une ambiance de boîte de nuit assourdissante pour... 3500 yens l'entrée. Ouip, ça douille à mort, mais expérience unique  jusqu'à 5h du matin. Je n'aime pas la musique que l'on passe là-dedans mais bon, je me suis bien éclatée quand même. ^^ Dommage que j'ai dû laisser mon sac au vestiaire, je n'ai pas pu faire de photos, ça aurait été génial.
Je ne peux pas transférer mes rares photos là, je le ferai plus tard.

Post le plus rapide du séjour, z'inquiétez pas pour le silence radio, c'est simplement qu'on enchaîne les nuits blanches chez Mathieu pour tout et n'importe quoi (c'est ça, les très bons feeling, on ne veut plus se quitter) et on continue encore demain avec ou une sortie en boîte ou une virée au Tokyo Decadence, une manif qui réunit le gratin de la jeunesse branchée! Là, même si malgré tout, je n'ai pas sommeil, m'en vais faire dodo! ^^

Ja nee!

Oh mon Dieu... J'ai l'impression que plus ça va, moins j'en mets... XD
Encore nuit blanche, cette fois-ci chez Mathieu après avoir traîné tous les 3 dans Ikebukuro à la recherche d'un magasin de thé... que l'on a jamais trouvé. XD Et en plus, il pleuvait comme jamais. Mes chaussures sont imbibées d'eau pour 3 mois!
Heureusement, la soirée était vraiment super où j'ai ingurgité plein d'adjectifs japonais pour faire réviser Mathieu, lol.  J'ai appris plein de choses. Je vais finir par devenir accro aux nuits blanches, moi. ^^
A quand la suivante?

Journée dédiée à cette foutue scéance de cinéma pour aller voir Harry Potter. Croyez-le ou pas, mais à Shibuya, la scéance a encore été annulée pour une raison qui nous échappera. Ils ont des problèmes de bande-son ou quoi?
Ne nous démotivons pas et montons à Shinjuku car lors de notre sortie karaoke, nous avions repéré un ciné très classe avec Hari Potâ qui passait. Lorque nous arrivons, la scéance la plus proche est complète et la suivante est à 21h40 pour finir à minuit. Partante? Ah mais oui, toujours pour Harry. T.T
Heureusement, nous avons peu de temps à tuer jusqu'au dîner qu'on se trouve dans un Don Quijote (le manger est moins cher qu'en conbini) avant de regagner le ciné.

Dans les ciné japonais, outre le prix exhorbitant des places (1800 yens en normal, j'ai réussi à payer 1500 grâce à ma carte étudiante), la différence de chez nous, c'est qu'il est possible de choisir sa place. La caissière nous présente sur un écran un plan de la salle avec les places numérotées et on choisit celles que l'on veut. La classe pour prendre les meilleures tout de suite!
A l'intérieur, sièges super conforts avec dossier bien haut et emplacement spécial pour les gobelets de coca dans le bras du fauteuil. Seul bémol, le son était super fort. Il faut croire que le volume a été adapté pour la population qui passe beaucoup de temps sur le mp3 ou le portable qui lit les mp3. XD
Evidemment, le film était compréhensible pour nous : anglais sous-titré jap. Même s'il est parfois dur de comprendre certains acteurs tellement ils parlent mal, nous avons beaucoup apprécié le film. Dommage, beaucoup de modifications et de passages sous silence, mais ça, c'est commun à toutes les adaptations! ^^

Je la ferai courte car ma nuit l'a été... XD
Journée simple à Shibuya où l'on espérait voir des cosplayers mais sans succès (trop chaud). Une scéance de ciné pour voir Harry Potter nous branchait bien mais la scéance de 16h50 a été annulée (après que nous ayons eu à poireauté plus de 3 heures en ville). Retour vers Harajuku pour déguster la meilleure glace au matcha de toute ma vie (mais 560 yens quand même). Retour à Shibuya pour la scéance de 20h... qui a été aussi annulée!!!
Retour chez nous et alors qu'on était prêts à se coucher, message de Mathieu : on se fait un karaoke à Shinjuku? Allez! On se rhabille, on saute dans l'un des derniers métros et c'est parti pour 6 heures de chansons plus ou moins fausses avec Anne-Lise, 3 amis à elle, Mathieu et nous.

2000 yens l'entrée mais il faut payer les conso. Dommage que je ne sache lire les hiragana, ça m'a empêchée de chanter vraiment les anime jap qui sont passés. Mais je me suis rattrapée avec l'anglais. XD
Retour ici à 6h30 du mat, je suis explosée, mais le baptême est fait! XD

C'était un endroit que je voulais absolument visiter et nous l'avons fait aujourd'hui, le Tôkyô Dome.
Le Tôkyô Dôme, c'est un grand complexe qui allie, le Dôme (d'où son nom, c'est bien, vous suivez! XD) qui comporte un terrain de baseball et est souvent le théâtre de grands concerts, des commerces, des restaurants et des attractions pour tous les âges.Un peu déçue en arrivant, je pensais que l'on aurait accès au Dôme, mais non, c'est juste pour le sport ; tout le reste se trouvant tout autour du Dôme.

Sur la Crystal Avenue, les fans de shônen peuvent passer au Jump Shop qui reprend les grands titres shônen publiés dans ce magazine comme Naruto, Bleach ou encore D.Gray Man. Perso, il y a beaucoup mieux dans Akiba, mais il est possible de trouver des goodies que l'on ne trouve pas ailleurs.
Avec la lourdeur ambiante qui laissait penser à un orage imminent, les boutiques climatisées étaient une salvation. Un petit tour dans un supermarché local (supermarché, hein? Pas conbini) nous a fait halluciner sur les prix exhorbitants de la nourriture. Ne vous plaignez pas en France, on n'est pas si mal que ça, même avec la crise.

Je vous laisse faire le calcul...

Tout autour de la partie boutiques, le Thunder Dolphin, une immense attraction à rails et à sensations fortes fait hurler les gens lors de la descente mortelle de facilement 80° d'inclinaison. J'adore ce genre de trucs. Au Parc Astérix, le Tonnerre de Zeus, je le fais 4 fois d'affilée. XD Un panneau nous arrête : 1000 yens le tour. A ce prix, ça serait dommage de rater ça.
Dans la longue file d'attente, la foule derrière nous s'agite. Le temps pour nous de nous retourner, nous appercevons toute une équipe qui passe par la sortie de l'attraction pour remonter la queue vers le point d'embarquement. A en juger certains cris féminins, il s'agirait de personnalités masculines connues. Il m'a semblé entendre de chez ma voisine de devant qu'ils jouaient dans un drama (format de feuilleton en plusieurs épisodes très populaire au Japon). Tandis que les 3 jeunes hommes et un autre homme prenaient place avec leur cameraman et leur ingénieur son dans les wagons, un employé du staff s'affairait à arrêter les fans qui prenaient des photos volées. A y penser, nous étions très bien placés pour les voir alors que nous ignorons de qui il s'agissait tandis que les nombreuses personnes derrière nous auraient tué pour entrevoir une esquisse de visage. XD
Nos célébrités ont eu droit à 2 tours gratuits, bloquant ainsi la queue pendant faciilement 30mn, avant de repartir aussi à l'arrache qu'elles étaient venues. Quand ça a été notre tour, j'avoue que je ne faisais pas la maligne. Depuis le sommet de la montée, on voyait trop trop loin! Et la descente...! C'était tout bonnement un truc de fous!!! Cette première descente quasi en piquée m'a fait hurler comme jamais, je n'ai jamais vécu quelque chose comme ça. A la sortie, j'en avais les mains qui tremblaient tellement je m'étais crispée. XD Mais ne vous en faites pas, mon thé au lait bu juste avant est resté dans mon estomac.

La descente est à droite, je précise... T.T Et on l'a fait!!!

La fin de la journée s'est fait sur Akiba pour le dîner et j'ai eu la chance de trouver un super magasin Don Quijote (un fourre tout pas cher) où j'ai trouvé du Kit-Kat au goût d'un soda japonais et des cookies Junjô Romantica avec mes trois tsundere mâles préférés. XD Très bonne journée, quoi! ^^

Point grand-chose aujourd'hui et je crains fort que ce soit ça pour encore un petit moment. Ben oui, on a déjà fait tous les quartiers en pratiquement 15 jours... XD
Roppongi faisait partie des coins encore non-explorés. Du moins, c'est ce que je croyais jusqu'à ce que l'on déboule dans une rue que l'on avait déjà traversée lors de notre sortie à Aoyama et la Tôkyô Tower... ^^'' Du coup, la seule chose potable que l'on a vue était le charmant parc Arisugawa qui appartint jadis à la famille Tokugawa.

Après cela, ben... On est remontés sur Shibuya à pied pour des achats rapides. A Shibuya, alors que l'on s'était posé sur un banc pour souffler un peu, une femme est venue comme ça nous parler. Bien sûr, c'était du japonais, mais du peu que j'ai pu saisir (des notions d'étudier pour être heureux, l'existence qui change...), j'en ai conclu que c'était soit un témoin de Jéhovah ou alors, de la propagande pour une secte O___o'''. Il y avait plein de monde autour de nous, eh ben non, il a fallu qu'elle aille parler avec les seuls étrangers de la place. Allez comprendre.
Après cet étrange échange, bonheur pour moi : je trouve ENFIN un restaurant de soba et udon qui faisait du kitsune udon!!! Certes, ce ne sont que des nouilles épaisses dans du bouillon avec une tranche de tofu frit (appelé abura-age) posée dessus. Mais quel régal! Et pour seulement 320 yens! Je vous conseille de goûter si un jour vous en avez l'occasion!
Désolée pour ce post insignifiant, mais on va bien, on a chaud et on profite toujours autant! XD

Suite à la super soirée de la veille, le réveil s'est fait un peu difficile ce midi (oui, lever à 12h30 environ). Du coup, nous n'étions pas très en forme pour crapahuter à Perpette les Ouilles. De ce fait, Ryô a proposé qu'on se fasse une journée (encore, mais on adore) tranquillou à Akiba, (pour chercher un filtre pour son nouvel objectif) histoire de tester quelque chose pour laquelle les otakus du monde entier tueraient : un Maid Café!!
Nani sore? Le Maid Café est une sorte de salon de thé en général assez cher dans lequel les serveuses sont habillées en maid, traduisez par une petite serveuse avec la robe noire courte froufroutante et les jupons blancs assortis au tablier. Ces maids sont de réputation très mignonnes et carrément moe. La vérité? C'est exactement ça!
Suite à des recherches sur le net, nous avons dégoté un Maid Café dans Akiba où il était dit que les prix étaient raisonnables. En bas de l'immeuble qui abrite le café, je tilte sur une affiche qui exposait fièrement et de façon photoshopée les nombreuses maids que l'on avait la possibilité de voir et avec leurs prénoms. Parmi la vingtaine, deux étaient coiffées et posaient comme des hommes, j'avoue que ça faisait étrange. Enfin bon, il en faut pour tous les trips XD XD. Quand nous entrons, nous découvrons un petit salon cosy aux murs vieux rose, les chaises en osier et une musique pop dans le fond. Une serveuse aux longues couettes nous accueille et va nous placer au centre de la salle.

Qui dit Maid Café pense souvent "gros geek otaku" ou "erojiji qui veut mater de la culotte en dentelle". Pas ici! Nous avons eu la surprise de découvrir une faune hétéroclite : deux copines autour d'un gâteau, des hommes d'affaire, un homme qui ressemblait effectivement à un geek et même une sorte de bicker aux cheveux longs.
Déjà, première surprise, contrairement à certains Maids Cafés, nous n'avons pas eu besoin de payer pour nous asseoir. Cette petite note supplémentaire peut coûter entre 300 et 500 yens. Notre serveuse nous apporte chacun un verre d'eau fraîche ainsi que le traditionnel oshibori, la petite serviette humide pour se nettoyer les mains, avant de nous donner une carte en anglais. Effectivement, les prix ne sont pas donnés mais l'expérience est unique. Ryô commande une glace et moi un gâteau au chocolat, chacun 525 yens, les prix boissons étant dans les mêmes eaux.
Petite observation des lieux. Sur les murs, de nombreuses photos de cosplay des maids en Vocaloid, Code Geass et Kuroshitsuji (entre autre) qui me fait moeeee de plaisir tellement elles sont choutes (et que j'aime ces séries). En effet, passées 17 heures, les filles tombent les tabliers pour des costumes. Dommage, nous étions arrivés trop en avance. Autre bon point, elles ne poussent pas sur leurs voix pour les rendre plus nasillardes mignonnes. Leur ton poli et serviable était un bonheur pour les oreilles. Autre vérité, les maids de notre café étaient dans l'ensemble plutôt jolies et ravissantes, même si quand certaines se penchaient en avant, un bout de tissu de sous-vêtement était visible, mais rien de choquant, loin de là. C'est drôle, j'ai senti Ryô pas trop avec moi pendant qu'on discutait autour de nos gâteaux... T.T

Ca donne envie de reprendre du gâteau, hein? XD

Dans les Maids Cafés, on regarde mais on ne tripote pas et on ne prend pas en photo. Mais la grande resquilleuse que je suis m'a poussée à tenter le coup. Les photos que vous verrez sont donc prises à l'arrache et mal cadrées (album Akihabara).
A la fin, en ressortant avant la dernière courbette à l'équerre de notre hôtesse, je jette un coup d'oeil à leur mini boutique de goodies qui vendait entre autres des éventails, des photos ou encore des porte-clés à l'effigie des serveuses, histoire de satisfaire les grands otakus. Elles ont flairé le bon filon.
Résultat, expérience très sympathique dans un décor agréable et sans mauvaises surprises financières! Recommandation totale!
Suite et fin de la journée à Akiba, histoire de refaire un tour dans les coins encore inexplorés.

Journée un peu spéciale, vous comprendrez pourquoi... XD
Hier soir, Mathieu nous demande via MSN s'il peut nous accompagner pour notre sortie. Comme le courant passe bien et que, plus on est de fous, plus on rit, nous proposons une virée vers Shiodome et la Tôkyô Tower.
Arrivée en début d'après-midi avec déjeuner rapide dans un petit parc non loin de la grande tour (plus grande que notre Eiffel nationale) où nous avons nourri les pigeons et les moineaux de Pocky (Mikado local) et de chips à la crevette avant de faire un tour du côté du temple Zojoji qui était tout proche. Les statues de jinzô toutes coiffées de bonnets rouges et flanquées d'un petit moulin à vent coloré donnaient une ambiance vraiment apaisante.

Après ça, comme nous n'avions pas de programme précis, nous remontons le quartier de Shiodome tout en papotant, si bien est que nous remontons carrément (et à pieds!!!) tout Ginza et Marunouchi avant d'arriver à Akiba parce que Ryô voulait se payer l'objectif de ses rêves pour son appareil photo et que donc, il fallait comparer les prix dans les duty free. Quelle promenade! De la station Daimon à Akiba pour l'aller. Pour ce qui est du retour, on était prêts à le faire à pieds mais comme la Tower allait bientôt fermer, il était plus sage de prendre le métro pour les 3 stations manquantes. Avant cela, dîner dans un Macdo (oui, un Macdo) histoire de comparer. Je puis dire que leur Coca est plus sucré qu'en France mais la sauce du BigMac l'est moins. XD Très bon cela dit en passant.
Enfin, visite de la Tôkyô Tower pendant sa dernière heure d'ouverture pour des photos de la nuit tokyoïte. La soirée s'est terminée en nuit blanche tous les trois avec Mathieu, chez nous, à papoter et à regarder des épisodes de Caméra Café jusqu'à 5h du matin, heure de reprise des métros car Mathieu part pour quelques jours à Kyôto. Merci à toi Mathieu, c'était super sympa!!!
Il est presque 6h du matin, je vais me coucher! XD